Première forme de bicyclette, la draisienne a su, à son époque, séduire plus d’un. Au fil du temps, elle a connu une flamboyante évolution avec l’apparition de nouvelles formes. Qu’est-ce en réalité la draisienne ? Quelle est son histoire et quel était le mode de transmission de son mouvement ?
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La draisienne : définition et origine
La draisienne est en effet un véhicule qui dispose de deux roues. Ces dernières sont reliées entre elles par le biais d’une poutre et d’un guidon qui sert de gouvernail. Inventée dans les années 1817 grâce à un baron allemand, la draisienne est connue comme l’ancêtre de la bicyclette. En effet, la draisienne doit sa naissance à plusieurs événements qui se sont succédé.
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D’abord, avec l’éruption volcanique en Indonésie, ayant engendré le changement climatique et l’abaissement des rendements de récoltes aux États-Unis. Ensuite, la pénurie de chevaux en Europe et surtout en Allemagne. En réalité, ces derniers représentaient les moyens principaux servant à la locomotion. C’est donc dans l’optique de trouver un moyen de locomotion, outre les chevaux, que la draisienne a vu le jour.
De la draisienne à la bicyclette : quelle histoire ?
Von Drais, l’inventeur, l’expérimente pour la première fois à Paris en 1818 et le commercialise. En France, elle portait le nom de vélocipède tandis qu’en Angleterre, on l’appelait hobby horse. Ce qui signifie « cheval de loisir ».
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Dans les premières années qui ont suivi, la draisienne connaît une évolution et cède place à la michaudine en 1861. Celle-ci est un vélocipède à pédales qui doit sa naissance à Pierre Michaux ainsi qu’à son fils. Son pédalier était disposé sur la roue avant.
Après la michaudine, dans le souci d’augmenter la vitesse, le grand bi voit le jour. Un vélocipède à roue avant plus grande. Toutefois, les difficultés pour atteindre la selle de la grande bi vont conduire à l’invention de la bicyclette de sécurité. Cette dernière dispose de roues à tailles moins grandes et d’une transmission par chaîne.
Quel est le mode de transmission de son mouvement ?
Habituellement avec les vélos, la transmission du mouvement se réalise grâce aux chaînes métalliques reliées à un pédalier. Cependant, la draisienne ne disposant donc pas de pédalier encore moins de chaîne, la transmission se fait tout autrement.
À la différence des bicyclettes de nos jours, pour aller avec la draisienne, il suffisait de le propulser en avant. Comment ? Avec de simples mouvements sur le sol. Le cycliste n’avait donc qu’à repousser le sol à l’aide de ses pieds pour avancer. Cela dit, avec la draisienne, le mouvement était transmis de manière directe à la roue. Et ce, grâce à l’énergie que fournit le cycliste.